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Une journée avec Aurélien, apprenti ingénieur chez Renault

Aurélien Monvoisin est encore apprenti ingénieur chez Renault, à Guyancourt… Plus pour longtemps, à en croire la pile de propositions d’embauche qui l’attendent à l’issue de ses trois années d’alternance à l’Isty à Vélizy. Les quatre brevets qu’il a déposés, dont l’un a décroché le trophée d’argent de l’innovation chez Renault, y sont peut-être pour quelque chose.

7h 

À la Ruche, la journée commence tôt. Aurélien retrouve Gilbert Jain, l’ingénieur qui l’encadre au centre de recherche et développement du Technocentre de Guyancourt. « Nous cherchons à améliorer le canister de nos voitures. Le canister, c’est une boîte en plastique, placée entre le réservoir et le moteur de la voiture, qui absorbe les vapeurs d’essence. Elle est essentielle au bon fonctionnement du moteur et au contrôle des émissions. » Aurélien a reçu le trophée d’argent de l’innovation pour un nouveau filtre à charbon actif qui réduit les émissions d’hydrocarbures des véhicules.
 

9h

« Le circuit vapeur d’une voiture est un élément tellement ancien, il y a plein d’innovations à inventer ! » Aurélien est du type enthousiaste. Une fois le premier brevet déposé, lui et Gilbert ont constitué un groupe de travail avec les équipes qui travaillent sur les matériaux et les moteurs. « On brainstorme. Les normes d’émissions d’hydrocarbures vont devenir plus strictes en 2017, il faut anticiper. »

 

11h

Quand les réunions n’ont pas lieu à l’aube, pour s’aligner sur les horaires des référents coréens, ou en fin d’aprèsmidi, avec les Brésiliens, c’est en fin de matinée qu’Aurélien tient ses réunions avec les spécialistes des métiers de Renault, dans tous les pays du monde. Des vidéoconférences pour mieux s’adapter aux normes et aux méthodes des autres usines. « J’ai passé six mois à l’université de Coventry. Je parle assez bien anglais pour que nous arrivions tous à nous comprendre », sourit Aurélien.

 

Midi

Aurélien déjeune avec ses collègues ou avec d’autres apprentis de l’Isty, l’école d’ingénieurs de l’UVSQ. Sa promotion ne compte que 24 étudiants ; mais cette année, ils sont une soixantaine à avoir commencé une formation en alternance. L’apprentissage fait des émules.


13h30

« On part tester nos projets de canisters sur les bancs d’essai. » « Ce sont des chambres climatisées où l’on rentre soit un véhicule entier, soit certaines pièces, pour voir comment ils réagissent. » Aurélien et Gilbert se déplacent souvent à Lardy, dans l’Essonne, ou à Aubevoye, dans l’Eure, pour sonder leurs prototypes. « Au début, tout le monde était curieux de voir débarquer un petit jeune. Mais Gilbert était là pour faire le lien », se rappelle Aurélien.
 

18h  

« C’est l’avantage d’habiter à Saint-Quentin, on a tout l’espace pour faire du sport. » « Je cours, je fais de la natation… Et puis il y a les équipes de rugby de chez Renault. » Aurélien participe au tournoi interservices de son entreprise. Le week-end, il rentre souvent chez lui, dans les Ardennes. Dans quelle ville partira-t-il à la fin de son apprentissage? Il a l’embarras du choix.
Informations complémentaires
> Article de Vert & bleu, le magazine de l'UVSQ - novembre 2013
> Détails sur le diplôme d'ingénieur spécialité mécatronique